[Fuite de données] Equifax a annoncé la fin des investigations numériques concernant
l’incident de sécurité révélé le 7 septembre 2017. Le
nombre d’utilisateurs américains impactés par la fuite de données a augmenté de
2,5 millions pour un total de 145,5 millions. Environ 8 000 clients
canadiens ont également été impactés. Le nombre de clients britanniques
impactés n’a pas encore été révélé.
Après avoir acquis Yahoo, Verizon a procédé à des investigations
supplémentaires concernant les différentes fuites de données subies par
l’entreprise. Le nombre total de comptes email Yahoo impactés
par la fuite de données révélée en 2013 atteint les 3 milliards. En plus de cet
incident, 700 millions de comptes ont été compromis dans des incidents du même
type survenus en 2014 et 2015.
Disqus, un service web de discussions et de commentaires centralisés, a
été alerté qu’une sauvegarde de leur base de données utilisateurs datant de
2012 était exposée sur Internet. Les données concernées comprenaient principalement
des adresses email et des noms d’utilisateurs en clair tandis que les mots de
passe étaient stockés de manière sécurisée, hashés via SHA1 avec un sel.
L’incident est toujours en cours d’investigation.
[Malware] La dernière analyse du malware injecté dans le logiciel CCleaner a
démontré que le code de certaines fonctions a été partagé avec d’autres outils
utilisés par un groupe d’attaquants chinois.
Un chercheur en sécurité a découvert dans l’application Uber sur iOS
l’utilisation d’une fonctionnalité permettant d’enregistrer le contenu affiché
sur l’écran des smartphones. Apple a permis à Uber d’utiliser un accès non
documenté permettant d’écrire mais aussi de lire dans la mémoire contenant les
pixels et les données affichés (framebuffer). Un logiciel malveillant pourrait
utiliser cet accès spécial comme fonctionnalité permettant d’enregistrer les
frappes clavier.
Lors de la conférence Virus Bulletin, un chercheur
a prouvé la possibilité de cibler le BIOS d’une machine avec une mise à jour
malveillante depuis un document Office embarquant une charge utile en PowerShell.
Une campagne de spams malveillante a utilisé des fichiers HTML compilés
pour télécharger et installer un cheval de Troie bancaire brésilien. Les
emails reçus prétendent venir de WhatsApp et contenir un historique de
conversation. Les fichiers CHM sont principalement utilisés pour la
documentation. Dans ce cas, le fichier d’aide pour IPv4 a été modifié pour lancer
une commande PowerShell lors de l’ouverture du document.
[Guerre électronique] Certains smartphones et comptes Facebook de soldats de l’OTAN ont été
compromis par des hackers russes. Une antenne portable et des drones semblent avoir
été utilisés pour mener à bien cette attaque. Moscou semble également être responsable de l’interruption du réseau
mobile de la côte ouest Lituanienne pendant 7 heures.
Compromission
Même si cet événement n’a pas encore été tiré au
clair, l’antivirus Kaspersky semble avoir été exploité par des attaquants liés
au gouvernement russe pour voler des données sensibles de la NSA (National
Secret Agency).
Les données ont été sorties de la NSA et stockées
sur l’ordinateur personnel d’un consultant qui possédait l’antivirus Kaspersky.
La fuite de données aurait eu lieu en 2015 et a été découverte au début de
l’année 2016.
Il n’y a, pour le moment, aucune preuve que
Kaspersky ait aidé les attaquants pour voler ces données. Une vulnérabilité
dans l’antivirus ou dans le réseau de Kaspersky aurait pu également être
utilisée pour exécuter à distance du code malveillant. Source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire